LA COLLECTION ETHNOS 

La collection ETHNOS est axée sur l’anthropologie, c’est-à-dire sur le multiculturalisme et l’évolution de l’homme, dans une perspective à la fois historique et contemporaine. Les récits passionnants de cette collection visent à sensibiliser le lecteur à la diversité culturelle et à développer son esprit de tolérance. Chaque titre comprend un supplément d’informations étoffé à la fin du livre. Ce supplément est un outil de vulgarisation scientifique qui offre l’occasion au lecteur d’approfondir ses connaissances sur les thèmes abordés dans le roman. (tiré du site des Éditions Pierre Tisseyre)

Tempête sur la Caniapiscau

TEMPÊTE SUR LA CANIAPISCAU

Collection Ethnos  no 3, Édition Pierre Tisseyre, 2006, 192 pages, ISBN : 2-89051-967-8. Illustration de la couverture: Fabien Dreuil. Âge recommandé: 12 ans et plus.

L’histoire : Qajack, un jeune inuk de 15 ans, rêve de chasse et de nature. Son grand-père, qui lui enseignait les traditions inuites est parti trop vite et son père ne pense qu’à son travail de maire de Kuujjuuak. C’est à ce moment qu’éclate la tempête: 10 000 caribous se noient en traversant la rivière Caniapiscau où un immense réservoir vient d’être construit. Qajack vivra intensément cet événement qui a secoué le Québec en 1984.

Comment est née cette histoire? Je devais avoir vingt ans au moment où les médias ont dévoilé les premières images d’un accident écologique et environnemental sans précédent au Québec. Au cours de leur migration automnale, dix mille caribous migratoires avaient été emportés par les flots ravageurs d’une rivière en crue. On parlait d’un hypothétique suicide collectif, de la « main de Dieu », mais aussi de responsabilité humaine et de gestion des réservoirs et des barrages hydroélectriques. Vingt ans plus tard, la rédaction de cette histoire m’a amenée à apprécier une civilisation qui doit se moderniser plus rapidement que n’importe quel autre peuple sur Terre, à l’extrémité nord de notre province. Tempête sur la Caniapiscau, c’est le roman dont l’écriture m’a le plus passionnée. Pendant trois mois, des caribous ont partagé mon lit et mon sommeil (!), des images du Grand Nord m’ont habitée, les personnages m’ont fait vivre leurs aventures et leurs émotions. Voici une des récompenses qu’offre le métier d’écrivain.

 Utilisation du roman en classe:    À la fin du roman, on trouve un important « supplément d’information ». On peut utiliser la section « Matière à réflexion » (pp. 170-172) pour discuter de la construction de barrages qui risquent d’affecter des communautés riveraines.

Extrait         4e de couverture

Finaliste pour le prix littéraire de la ville de Québec/Salon international du livre de Québec 2007
Sélection Communication-Jeunesse 2008

Tempête sur la Caniapiscau

LE NAUFRAGE D’UN HÉROS

Collection Ethnos no 11, Édition Pierre Tisseyre, 2009, 240 pages, ISBN 978-2-89633-021-8. Illustration de la couverture: Gérard Frischeteau. Âge recommandé: 12 ans et plus

L’histoire : Lucas Rodriguez, 15 ans, en a assez d’être traité comme un héros. Tout ça parce que sa mère a pensé bien faire en lui faisant quitter Cuba lorsqu’il avait à peine cinq ans. C’est que le bateau dans lequel lui et sa mère prenaient place avec 11 autres immigrés clandestins  a sombré dans le détroit de Floride, le laissant terriblement seul, accroché à une bouée. Sa survie a été considérée comme un miracle. Repêché à 7 miles des côtes de la Floride, une longue lutte s’engage pour savoir qui va en avoir la garde: sa famille cubano-américaine ou son père, demeuré à Cuba. La rencontre de Lucas avec une professeure québécoise fera remonter bien des souvenirs et le lancera dans une quête d’identité qui lui fera également découvrir l’amitié et son pays.

Comment est née cette histoire : Je venais de passer une semaine à Cuba, dans un tout inclus… et j’ai pu voir la misère et la difficulté qu’ont la majorité des habitants de Cuba à cause de l’embargo américain. Lorsqu’on m’a demandé d’écrire une nouvelle histoire pour la collection Ethnos, Cuba s’est imposée, ainsi que l’histoire d’un héros, Elian Gonzalez, qui n’avait jamais voulu en devenir un.

Utilisation du roman en classe : À la fin du roman, on trouve un important « supplément d’information », créé par Nadège Broustau, qui terminait alors son doctorat sur le cas d’Elian Gonzalez dans les médias. On peut utiliser la section « Matière à réflexion » (p210 -212) pour discuter de la manipulation de l’opinion publique avec un enfant et comment considérer la situation politique et sociale de Cuba.

Extrait           4e de couverture

Finaliste pour le prix littéraire de la ville de Québec/Salon international du livre de Québec 2010
Sélection Communication-Jeunesse 2010